Valoriser l’azote et le phosphore des urines pour une meilleure sécurité écologique et alimentaire

Note rapide Environnement, n° 858

02 juillet 2020ContactManuel Pruvost-Bouvattier, Martial Vialleix, Aurélie Joveniaux (Programme Ocapi au Leesu), Fabien Esculier (École des Ponts ParisTech)

L’azote et le phosphore, nécessaires à l’agriculture, dépendent aujourd'hui de façon alarmante de ressources fossiles massivement importées. Outre les impacts sur les milieux aquatiques et le climat, c’est une menace énorme et méconnue qui pèse sur la pérennité de notre alimentation.
La collecte séparée des urines pour les recycler en engrais est susceptible de répondre à ces enjeux, à condition d’une (r)évolution des systèmes alimentaires et d’assainissement, sans négliger l’acceptabilité sociétale. cette perspective implique de redessiner l’assainissement urbain et son lien au rural. À travers le monde, en France, et désormais en Île-de-France, des acteurs s’engagent dans cette voie.

Cette étude est reliée aux catégories suivantes :
Environnement urbain et rural | Agriculture et alimentation | Changement climatique | Développement durable | Ressources naturelles | Traitement | Économie circulaire | Métabolisme urbain | Circuits courts